Christophe Theobald

Dans une société fissurée, accueillir la transformation de la vie religieuse

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Christophe Theobald

Dans une société fissurée, accueillir la transformation de la vie religieuse

Mercredi 22 novembre, l’assemblée générale de la CORREF accueillait le p. Christoph Theobald, jésuite, professeur émérite au Centre Sèvres et expert au synode. Il intervenait dans le cadre d’une mise en dialogue avec Foucauld Giuliani, fondateur du Dorothy Café, professeur de philosophie, animée par Frédéric Mounier, journaliste.

Intervention du p. Christophe Théobald, sj :

Dans une société fissurée, accueillir la transformation de la vie religieuse

Le titre de ma brève intervention introduit la métaphore de la « fissure » : nous vivons dans une société qui est fissurée (comme une vieille maison) et dans laquelle beaucoup d’institutions et « formes de vie » craquent et mettent en quelque sorte à découvert le désir d’intériorité et le désir d’une vie sensée et cohérente de bon nombre de nos contemporains. C’est notre kairos ; et c’est dans cette situation – je l’expliciterai un peu – que nous pouvons accueillir et aussi accompagner la transformation de ce que nous appelons très globalement « vie religieuse » ; disons simplement : une vie communautaire fondée, selon une belle expression du pape François, sur une « suite rapprochée du Christ Jésus ».

Je reviens à cette métaphore de la « fissure » ou de la « brèche » ; elle me permet de comprendre les deux versants intrinsèquement liés de cette « suite rapprochée du Christ Jésus ». Quand on lit et médite les récits évangéliques, chers(chères) ami(e)s, on peut, entraîné par leur propre dynamique, passer trop rapidement par-dessus les « ouvertures » ou « brèches » qui, sans se faire immédiatement remarquer, donnent accès à l’intimité de Jésus ; par exemple quand il sort et s’en va dans un lieu solitaire ou monte sur la montagne pour prier. Or, c’est justement la découverte de cette face cachée de l’itinéraire de Jésus qui nous permet d’entrer intérieurement dans sa manière de percevoir les « brèches » et « fissures » au sein de la société galiléenne, la sienne, et de nous rapporter – avec lui – aux personnes – malades, pauvres, bien portants, chercheurs de sens ou non, etc. – et aussi aux institutions de la Galilée de notre propre temps.

Lire l’intervention intégrale de Christoph Theobald, sj

Retrouvez également son homélie prononcée lors de la célébration eucharistique du mercredi 22 novembre, Basilique du Rosaire à Lourdes.

Lire aussi : Livre : “Un nouveau concile qui ne dit pas son nom?” par le père Christoph Théobald

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