Le 13 juin dernier à Paris, la présidente de la CORREF et le Bureau ont rassemblé les membres des groupes post-CIASE CORREF pour un temps d’échanges et de remerciements pour tout le travail réalisé et les perspectives à venir avec les préconisations et bonnes pratiques.

Coordonnés par Frédéric Mounier, les 5 groupes post CIASE de la CORREF avaient rendu le fruit de leur travail et leurs conclusions pour l’Assemblée générale de la Conférence d’avril dernier. Il était bon d’en réunir les membres, d’échanger une nouvelle fois avec eux. Le travail ne s’arrête pas avec la publication de leurs rapports, bien au contraire. Se posent désormais les questions d’une conscientisation de tout ce travail avec une communication plus large dans le monde religieux et d’ une mise en œuvre progressive dans les instituts, aidée si besoin par toutes les personnes ressources, tiers. C’est en tout cas une base de travail vitale pour les congrégations, qui pourra être soutenue par la CORREF par diverses propositions, de formations par exemple, tout comme la mise à disposition d’un outil d’évaluation à destination des congrégations. Un travail déjà entamé depuis avril dernier.

Les échanges ont également pris en compte la parole des personnes victimes, évoquant la grande solitude de ces dernières quand elles doivent par exemple quitter un institut. Pourquoi ne pas créer une “pastorale des personnes victimes” ? Un défi à relever ! “.

Pour conclure, une des grandes expériences vécue dans ces groupes est la liberté de parole, soulignée par les personnes victimes elles-mêmes : ” la parole libre est possible dans l’Eglise et pour moi, c’est un point d’espérance dans la vie ecclésiale” ; “voilà la dimension prophétique de la vie religieuse”.

Chaque participant s’est vu remettre une carte représentant une mosaïque de sr Samuelle avec un texte :